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Soufis talismans

L’image de l’être humain inquiet, qui parcourt les sentiers à la recherche du Très-Haut, poussé par une soif insatiable d’Absolu et animé par le désir de rencontrer l’Un, évoque bien le mystique musulman :le soufisme  qui ne se pratique jamais seul : celui qui y aspire, le mourid, doit être pris en charge par un maître, le shaikh, qui s'occupe de son entraînement spirituel. Cette relation entre le maître et l’élève permet de perpétuer une chaîne de transmission initiatique, qui remonte toujours à Muhammad. Généralement, un shaikh a plusieurs disciples, qui se regroupent dans une confrérie et pratiquent ensemble les exercices de méditation et d’ascèse. L’une des plus connues est celle des Mevlevi, ou « derviches tourneurs », qui vit le jour à Konya, en Turquie actuelle, au XIIIe siècle.

Le soufisme (tasawwuf) en tant que mouvement naît au VIIIe siècle se distingue de l’ascétisme (zuhd) qui le précède. L’ascétisme, de fait, était une attitude essentiellement pratique, caractérisée par des jeûnes, des pénitences, des veilles et des prières prolongées, qui visaient à perfectionner l’âme en vue de l’au-delà.

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